En tant que chirurgie non conservatrice, la mastectomie est une intervention chirurgicale qui vise à enlever un, ou les deux seins d’une femme. Dans quelles situations peut-on être amenée à en subir une ?
Dans quels cas doit-on subir une mastectomie ?
Généralement, la mastectomie intervient quand une femme apprend qu’elle est atteinte d’un cancer du sein. Il s’agit du cancer le plus répandu chez les femmes et la deuxième cause de mortalité féminine en France.
Si le médecin peut préconiser en première intention un traitement par chimiothérapie ou autres, la chirurgie visant à enlever le sein s’avère la plus efficace, pour enlever toutes les cellules cancéreuses et éviter qu’elles ne se propagent à d’autres organes du corps, par le biais de métastases.
On parle de mastectomie ou d’ablation du sein, quand on enlève l’intégralité du sein, ce qui suppose la glande mammaire, le mamelon et l’aréole, mais aussi une partie de la peau.
Mais en fonction de l’étendue des cellules cancéreuses, il est parfois possible de conserver le mamelon et l’aréole ; le sein étant modifié en termes de forme et de taille.
Selon que la femme souhaite une reconstruction mammaire immédiate ou non, il existe 3 types de mastectomie.
Quel que soit son choix, les suites post-opératoires vont nécessiter l’achat d’une nouvelle lingerie, ne serait-ce que pendant le temps de sa convalescence. Si elle préfère mettre une prothèse mammaire, il existe des soutiens-gorge étudiés spécifiquement à cet effet.
Les progrès en la matière ont été longs, mais il est aujourd’hui possible de trouver de la lingerie post-opératoire de qualité et jolie ; ce qui n’était pas le cas auparavant.
Quels sont les critères de choix d’un bon soutien-gorge post opératoire ?
Quand une femme subit une mastectomie, il est évident que cela peut la faire souffrir, même si le niveau de douleur varie d’une femme à une autre, mais aussi d’une intervention à une autre. Dans le cas d’un curage axillaire, la patiente peut également avoir mal au bras et avoir des bleus et hématomes associés.
Dans ce cas, le soutien-gorge post-opératoire va lui faciliter la vie au quotidien pendant plusieurs semaines, de même qu’il permettra au personnel soignant de lui prodiguer les soins plus efficacement, notamment grâce à l’accroche sur le devant.
Par le biais d’agrafes comme sur un soutien-gorge classique ou d’une fermeture éclair, la femme n’aura pas besoin de mettre les bras en arrière, ce qui lui ferait assurément mal. Il est d’ailleurs recommandé à la patiente de ne pas faire usage de ses bras pendant quelques semaines, ce qui implique par exemple qu’elle ne pourra pas conduire pendant à minima deux à trois semaines.
Le soutien-gorge post-opératoire doit être confortable en toutes circonstances, ce qui explique pourquoi il ne possède pas d’armature. Comprimant légèrement la poitrine, il assure un bon maintien du sein restant et de celui qui a été modifié si la mastectomie n’a pas été totale.
L’ablation totale du sein suppose que la femme va devoir faire un choix : opter pour une reconstruction immédiate qui se fait à la suite de l’ablation des cellules cancéreuses, mais cela peut être aussi fait post-opératoire (auquel cas, il faut en général attendre plus d’un an).
Les deux autres options consistent en le fait de mettre une prothèse mammaire en silicone, de la même taille et forme que l’autre sein, pour harmoniser la silhouette, quand la femme s’habille. Une poche est alors prévue à cet effet dans la lingerie post-opératoire.
Enfin, on peut également choisir un soutien-gorge qui ne maintient qu’un sein, la partie où se trouvait le sein retiré restant plate. Des tatouages peuvent être envisagés, quand la cicatrisation est totale pour embellir et féminiser cette zone, d’une autre manière.